Janvier 2014 - Toi et moi Jésus…

Récemment, j’écoutais tout à nouveau les paroles d’un petit chant du groupe Jude 25 qui m’a marquée dans mon enfance. J’aimerais les partager avec vous.

Ils disent : « ça va lui passer, ça ne peut pas durer, ce n’est qu’un feu de paille qui va bien s’arrêter, attendons encore un peu, vers nous il reviendra » Mais Jésus, toi tu le sais : je veux rester vers toi.

Toi et moi Jésus, qu’est-ce qu’on s’entend bien ! Je ne suis pas parfait(e), j’ai souvent peur pour rien. Ensemble on a déjà fait un bout de chemin, et même quand je suis fatigué(e), tu me conduis plus loin.

Certains de mes copains s’éloignent de moi, mais je ne suis jamais seule(e), je sais que tu es là. Quand on ne veut pas de moi, ça me fait mal au cœur, mais dès que je regarde vers toi, je retrouve le bonheur.

Alors que je les chantonnais, j’ai réalisé combien ces paroles, que certains pourraient qualifier d’enfantines, pouvaient trouver un certain écho dans notre vie d’adulte. Le monde se dit parfois que nous sommes des illuminés, des « fous de Dieu ». Il arrive même que nos amis non chrétiens ne comprennent pas nos prises de position sur des sujets dans l’air du temps mais non conformes à la Bible. N’est-il pas dit qu’ils appelleront le mal bien et le bien mal ? Soyons donc encouragés, continuons de veiller et demeurons malgré tout fermes dans la foi (1 Cr 16, 13 ; Lc 21, 36).

Nous savons que Jésus a promis que nul ne nous ravira de sa main. Oui, rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ (Rm 8, 39). Notre désir de rester attachés à lui, tels les sarments au cep, fait qu’il est notre source. Plus je m’attache à lui, plus il peut agir en moi. Ma vie sera alors un témoignage vivant de la grâce et de l’amour de Dieu, ses préceptes seront gravés en moi. Nos vies feront-elles la différence ?

Est-ce par nos forces ? Non, c’est sa main puissante et l’action de son Esprit en moi qui m’y aideront. Et si je trébuche qu’adviendra-t-il ? Je ne serai pas terrassé(e) car il me tendra la main et affermira mes pas (Ps 37, 23-24). Parce que je ne suis pas parfait(e), j’ai besoin de sa présence. Il désire que je m’en délecte, que je le loue, Lui qui seul est digne de louange. En méditant sa Parole, je découvrirai son plan pour l’humanité, je reconnaîtrai tout ce qu’Il fait, j’admirerai tout ce qu’Il est. Je découvrirai que je peux, en toute confiance, lui faire part même de mes soupirs inexprimables. Lui, le Rocher de ma vie, ne me décevra jamais.

Si je suis fatigué(e) par les épreuves, les luttes, les maladies, et si j’ose déposer à ses pieds mon fardeau, j’expérimenterai son renouvellement, je saurai qu’Il est doux et humble de cœur et je trouverai du repos pour mon âme (Mt 11, 25-30). Lorsque viennent le découragement et la lassitude, si je garde mes yeux fixés sur Lui, Il me restaurera. Il a promis « Si tu traverses les eaux, Je serai avec toi; Et les fleuves, ils ne te submergeront point; Si tu marches dans le feu, tu ne te brûleras pas, Et la flamme ne t'embrasera pas. » (Es 43, 2).

Parfois même, Il attendra de moi un acte de foi, j’apprendrai ainsi à le laisser me diriger en dépit de ce que je vois. Si j’avance, pas à pas, guidé(e) par lui, je connaitrai ses désirs, je verrai tout ce qu’il a en réserve pour son peuple (Ez 47). Un tel pas sera parfois au prix de certaines amitiés mal placées. Parfois, il me faudra faire des choix clairs qui peuvent me faire mal. Sans pour autant rejeter l’être humain, j’apprendrai à ne plus me faire complice du péché (2 Tm 3, 1-5). Tout cela m’est réservé, pourvu que je prenne, comme Marie, la sœur de Lazare, le temps de l’écouter, le temps de lui parler, le temps de le laisser me modeler, le temps de cultiver notre amitié.

Même avec un rythme de vie effréné, ne nous privons pas de sa présence, offrons-lui les prémices de nos pensées, de notre temps. Comme il l'a demandé à l’Eglise d’Ephèse, retrouvons notre premier amour pour notre Dieu (Ap 2, 1-7). Alors, je connaitrai son cœur, ce qui le réjouit, ce qui l’attriste. Alors, Il me remplira sans cesse de lui. Mes paroles et mes actes seront empreints de sa vie. Et tout cela rejaillira sur ceux qui m’entourent, ma famille, mes amis, l’Eglise… J’éprouverai pour eux de l’amour, celui dont Dieu me remplira (1 Jn 4, 7-21). Mes paroles pour eux seront pleines de grâce et de bienveillance. Je saurai leur dire « je t’aime », je n’hésiterai plus à dire « merci », et parfois lorsque cela sera nécessaire je leur dirai même « pardon ».

A l’heure des vœux, que pourrions-nous nous souhaiter de meilleur pour 2014 et pour toutes les années à venir ? Que nous prospérions à tous égards ? Oui, mais que surtout prospère l’état de notre âme. Méditons le Psaume 27, en particulier le verset 8 « Mon cœur dit de ta part : Cherchez ma face ! Je cherche ta face Ô Eternel ».

M-E.S.