Avril 2013 - Je sais bien en qui j’ai placé ma foi

A la fin de sa vie Paul, sentant sa mort prochaine, pouvait confesser à son fils spirituel Timothée "Quant à moi, en effet, je suis déjà répandu en libation, et le temps de mon départ est arrivé. J’ai mené le beau combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m’est réservée ; le Seigneur, le juge juste, me la donnera en ce jour-là, et non pas seulement à moi, mais aussi à tous ceux qui auront aimé sa manifestation." (2 Tm 4.6-8)

Paul avait l'assurance qu'il avait "gagné", dans le sens qu'il avait réussi à garder le don de Dieu, la vie éternelle par la foi en Jésus-Christ. Il était resté fidèle dans la foi et le ministère. Pourtant, cela ne fut pas toujours facile. Ecoutons-le "Quant à toi, tu m’as bien suivi dans l’enseignement, la conduite, les projets, la foi, la patience, l’amour, la persévérance, les persécutions, les souffrances que j’ai subies à Antioche, à Iconium, à Lystres. Quelles persécutions n’ai-je pas supportées ! Et de toutes le Seigneur m’a délivré." (2 Tm 3.10-11)

Timothée savait donc aussi bien que Paul combien une vie chrétienne authentique est difficile. En effet le chrétien lutte sur trois fronts :

  1. La chair : la nature humaine déchue qui ne veut pas et ne peut pas obéir à Dieu et qu’il faut faire mourir (c’est le seul domine où le chrétien a le droit de tuer !)
  2. Le diable : le prince de ce monde fera tout pour nous détourner du but
  3. Le monde : au pouvoir du malin, il ne nous offre rien d’autre que l’indifférence, le mépris ou même l’opposition

On comprend donc que vivre fidèlement à Christ et professer la bonne nouvelle, l’évangile, conduit inévitablement le chrétien à certaines souffrances. Paul nous dit dans le passage ci dessus, qu'il a "triomphé", grâce à son enseignement, sa conduite, ses projets, sa foi, sa patience, son amour, sa persévérance. Mais quelle fût la clé principale de sa victoire, le principe sous-jacent à toutes ces qualités et œuvres ? "C’est pour cette bonne nouvelle que, moi, j’ai été institué héraut, apôtre et maître. C’est aussi pour cette cause que j’endure ces souffrances ; mais je n’en ai pas honte, car je sais bien en qui j’ai placé ma foi, et je suis persuadé que celui–là a le pouvoir de garder ce qui m’a été confié jusqu’à ce jour-là." (2 Tm 1.12)

Paul disait : « Car je sais bien en qui j’ai placé ma foi, et je suis persuadé que celui-là a le pouvoir ». Il connaissait bien le Dieu de sa foi. Que savait donc Paul du Dieu trinitaire qui l’a conduit ainsi à une foi triomphante ? Il croyait que Dieu est éternel et immortel (1 Tm 1.17 ; 6.15) ; qu'Il est le Roi souverain (1 Tm 6.15-16) ; qu'Il est Tout Puissant (Ep 3.20) ; qu'Il est le seul sage (Rm 11.33-35) ; qu'Il est digne de tout honneur et toute louange (1 Tm 6.15-16) ; que Dieu l’aimait ainsi que l’Eglise et tous les saints qui l'a composent (Rm 5.5 ; Eph 2.4 ; 5.25) ; que Dieu est saint et glorieux (Rm 11.36 ; 1 Tm 1.17)

Paul avait appris dans les épreuves à triompher en puisant en Dieu l’assurance et la force qui découlent de cette connaissance "Après avoir souffert et avoir été maltraités à Philippes, comme vous le savez, nous avons puisé en notre Dieu l’assurance nécessaire pour vous dire la bonne nouvelle de Dieu au milieu de bien des combats." (1 Th 2.2). Cet épisode de Paul et Silas à Philippes nous est relaté en Actes 16.16-40. Après avoir été roués de coups et jetés en prison, ils « priaient et chantaient les louanges de Dieu » au lieu de se morfondre sur leur sort. Et Dieu les a délivrés ! Comme David avant lui (« David fut dans une grande détresse…Mais il trouva sa force dans le Seigneur, son Dieu », 1 Sm 30.6), Paul nous donne une leçon de foi et d’humilité.

Une vraie et bonne connaissance de Dieu ne peut nous amener qu’à une foi triomphante. Ce fût déjà le cas d’Abraham qui a cru "celui qui fait vivre les morts et qui appelle à l’existence ce qui n’existe pas. Espérant contre toute espérance, il a cru et il est ainsi devenu le père d’une multitude de nations... Sans faiblir dans la foi, il considéra son propre corps déjà atteint par la mort –– il avait près de cent ans –– et le ventre mort de Sara. Mais face à la promesse de Dieu il n’hésita pas, dans un manque de foi ; au contraire, rendu puissant dans la foi, il donna gloire à Dieu, pleinement convaincu de ceci : ce que Dieu a promis, il a aussi le pouvoir de le faire." (Rm 4.17-21). Abraham croyait que Dieu est celui qui fait vivre les morts et qui appelle à l’existence ce qui n’existe pas,  « Il estimait que Dieu avait même le pouvoir de réveiller un mort » (Hb 11.19) et que « ce que Dieu a promis, il a aussi le pouvoir de le faire ».

Paul, Silas, David et Abraham voyaient bien l’impossible devant eux : sortir de prison, libérer leur famille des Amalécites, avoir un enfant d’une vieille femme stérile. Mais ils croyaient que Dieu était ce qu’il leur avait révélé de sa personne et qu’il était avec eux. Ils ont triomphé par la foi. Laissons la parole de Dieu nous interpeller : "Or la foi, c’est la réalité de ce qu’on espère, l’attestation de choses qu’on ne voit pas. C’est par elle que les anciens ont reçu un bon témoignage... Or, sans la foi, il est impossible de lui plaire, car celui qui s’approche de Dieu doit croire que celui–ci est et qu’il récompense ceux qui le recherchent… eux qui, par la foi obtinrent la réalisation de promesses... furent rendus puissants par–delà leur faiblesse... Des femmes retrouvèrent leurs morts par une résurrection. Mais d’autres furent torturés… Nous donc aussi, puisque nous sommes entourés d’une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau et le péché qui nous enlace si facilement, et courons avec persévérance l’épreuve qui nous est proposée, les yeux fixés sur Jésus, qui est le pionnier de la foi et qui la porte à son accomplissement." (Hb 11.1-3, 6, 33-35, 12.1-2)

Prenons exemple sur cette « grande nuée de témoins » et cherchons à connaitre mieux celui en qui nous croyons afin de pouvoir dire comme l'apôtre Paul " Je SAIS en qui je crois"  !

D.B.

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