Décembre 2022 - Ça y est, c'est l'Avent et bientôt No hell

Ça y est ! La mairie a installé les décorations lumineuses dans toute la ville, les grands magasins ont changé leurs vitrines, les grandes surfaces agrandissent les rayons de jouets, étalent tous types de chocolats et calendriers de l’Avent, même la Poste sort son traditionnel carnet de timbres des fêtes de fin d’année. Tout est fait pour nous rappeler que Noël est proche. Et en effet, ce dimanche 27 novembre, nous rentrons selon la tradition dans le temps de l’Avent.

En tant qu’enfant, et en dépit de ma culture catholique, le mot « Avent » n’a jamais rien évoqué pour moi. Et d’ailleurs, si vous m’aviez demandé de l’écrire, il est fort à parier que je l’aurais écrit ainsi : « Avant ». J’ai mis beaucoup de temps à en comprendre les trésors qu’il pouvait produire en nous, Corinne m’y a aidée. Chaque année, elle partage avec nous une couronne de l’Avent, et allume une bougie chaque dimanche. Cela peut sembler un rituel et c’en est un, oui ! Mais comme tout rituel, il a une fonction : ce temps d'attente nous rappelle l’Advenue de la Lumière du monde dans la personne de Jésus Christ notre Sauveur, c'est à dire l'incarnation et en même temps sa prochaine Venue en gloire pour prendre son épouse l’Église.

Il est certain que cela va à contre-courant de la frénésie ambiante. Mais pour nous chrétiens qui avons déjà reçu cette lumière dans nos vies et nos cœurs, c’est une pause, un temps pour méditer et contempler ce grand mystère : la venue de l'Emmanuel, Dieu avec nous (Es 7, 14). C’est un temps supplémentaire qui nous est donné pour discerner et compter chaque bienfait, chaque bénédiction dont nous avons été l'objet et ainsi manifester notre reconnaissance envers "Celui qui est, qui était et qui vient" (Apoc 1, 4). Un temps pour prendre conscience du chemin parcouru, de nos cœurs transformés. Certes, il reste encore un chemin à vivre, et des facettes de nos cœurs à façonner, mais Il était, Il est et Il sera avec nous, chaque jour de nos vies. C’est un temps supplémentaire qui nous est donné pour nous recentrer sur la personne de Jésus, la promesse faite chair, et l’action de sa Grâce mystérieuse dans nos vies. C’est un temps d’espérance, face à toutes les épreuves qui nous attendent, et un temps de joie face à tant de miracles déjà vécus.

La reconnaissance n’a rien de naturel. D’abord, elle nécessite que nous reconnaissions nos faiblesses, que jamais telle action n’aurait été possible sans l’aide de mon prochain, ou l’aide directe de Dieu. La reconnaissance présuppose que nous comprenions notre dépendance à Dieu et à son corps, l’Église, l’ensemble des frères et sœurs qui la composent. Enfin, elle demande de prendre le temps de considérer « la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur de l’Amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, en sorte que nous soyons remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu. » (Eph 3,18).

Je reconnais bien volontiers que j’ai besoin de m’exercer à la reconnaissance. Ceux qui me connaissent savent que j’ai un fort caractère indépendant et que je suis extrêmement sollicitée par mon travail et par diverses activités, mais je reconnais aussi que j’ai de nombreuses raisons d’être reconnaissante comme l'exprime si bien le psaume 103 :

Mon âme, bénis l’Éternel !

Que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom !

Mon âme, bénis l’Éternel,

Et n’oublie aucun de ses bienfaits !

C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités,

Qui guérit toutes tes maladies ;

C’est lui qui délivre ta vie de la fosse ;

Qui te couronne de bonté et de miséricorde ;

C’est lui qui rassasie de biens ta vieillesse

Qui te fait rajeunir comme l’aigle.

N.G.

Nous Rejoindre

Culte

  • Le Dimanche à 10h15

 

  • Adresse : 230 avenue Saint-Exupéry

                  31400 Toulouse

 

  • Métro :  Jean Jaures (Ligne A) ou François Verdier (Ligne B) ensuite Bus Ligne 9 arrêt Tahiti

 

  •  Train : De la gare Matabiau, Ligne 8 arrêt Tahiti

 

  • Rocade Est - sortie 18  direction Pont des Demoiselles

 

  •  Rocade Sud - sortie 20-21 Pont des   Demoiselles