Mon parcours, sans éclat mais avec une ferme assurance

Après bientôt 9 ans de présence au milieu de vous, je profite de cet espace d’expression qui nous est réservé pour vous parler un peu de mon parcours de chrétien.

Un peu d’histoire. Je suis né à Paris dans une famille de tradition protestante. J’ai été baptisé enfant mais jusqu’à mes 13 ans je n’ai pas eu de relation avec l’église. A 13 ans ma mère m’a amené à l’Église du village Alsacien dans lequel nous habitions afin que je suive la préparation à la confirmation. Après deux années de catéchisme et d’instruction aux textes bibliques, le grand jour de la confirmation arriva. Autant vous dire que je fus déçu. Lorsque le pasteur m’imposa les mains, je m’attendais réellement à ce que Dieu vienne en moi. Mais bon, rien ne se passa. Je délaissais l’église et occupais mes week-ends à faire du scoutisme chez les éclaireurs unionistes de Mulhouse. Là j’ai fait connaissance de celui qui allait devenir mon ami, Luc, un garçon de mon âge qui fréquentait avec ses parents l’église méthodiste de Mulhouse. Je commençais à fréquenter cette église, autant parce que je trouvais les cultes vivants et les messages intéressants, que parce que je pouvais prendre ma moto le dimanche matin pour rejoindre l’église.. 

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Inquiétudes et dépression, comment faire face?

Avant d'arriver à Toulouse, je vivais en Guyane avec ma famille : ma grand-mère, mes frères et sœur, ma mère et mon Beau-père qui m'a élevée comme étant sa propre fille, car je n'ai  malheureusement pas connu mon père. Ma mère est chrétienne, quand j'étais enfant elle nous emmenait à l'église. Au tout début de mon adolescence vers l'âge de 13 ans durant le W.E. de Pâques, mon beau-père a eu un A.V.C. et il est resté dans le coma pendant 6 mois. Ce fut un grand bouleversement pour toute ma famille. J'ai dû passer d'un comportement d'adolescente à celui d'une adulte en un claquement de doigt : je devais prendre des décisions d'adulte, être partout à la fois pour aider et soulager ma mère. Durant ces 6 mois, chaque jour elle devait rester à l'hôpital, elle devait faire face. Elle s'est éloignée de l'église, je n'ai plus suivi l'enseignement évangélique ni eu une relation personnelle avec Dieu. Mais ma mère continuait à louer Dieu, elle mettait des louanges à la maison et elle lui parlait.

Comme j'étais tout de même assez curieuse, j'allais parfois dans différentes églises pour entendre ce qui se disait, parce que je m'y sentais bien. J'avais vu des films avec ma mère qui parlaient de Dieu, de Moïse ou de Jésus. Dieu était pour moi le créateur, une entité suprême et Jésus quelqu'un à qui on avait fait beaucoup de mal. La majorité des gens me connaissait avec une touche de folie, un grand sourire et une joie de vivre. Mais en vérité ma vie était tout autre, je détestais ma personne, je considérais que ma vie était un échec, je n'avais aucune estime de moi. Je ressentais un grand manque de ne pas avoir eu mon père à mes côtés même si je savais que je n'étais pas la seule dans cette situation. Je gardais le sourire et j'essayais de dissimuler tous ces ressentiments. Puis j'ai fait une dépression, je ne comprenais pas pourquoi ma famille passait par tant d'épreuves, je me sentais coupable d'avoir laisser ma mère et ma sœur seules.

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Culte

  • Le Dimanche à 10h15

 

  • Adresse : 230 avenue Saint-Exupéry

                  31400 Toulouse

 

  • Métro :  Jean Jaures (Ligne A) ou François Verdier (Ligne B) ensuite Bus Ligne 9 arrêt Tahiti

 

  •  Train : De la gare Matabiau, Ligne 8 arrêt Tahiti

 

  • Rocade Est - sortie 18  direction Pont des Demoiselles

 

  •  Rocade Sud - sortie 20-21 Pont des   Demoiselles