Avril 2011 - Quel serait pour vous le plus grand malheur ?

La perte de votre emploi ? Passer le restant de vos jours dans une chaise roulante ? La descente de votre club de foot en deuxième division ? A cette question, quelqu’un répondit « Que Dieu existe ! » Il était conscient que si Dieu existait, il lui demanderait des comptes. La question ne serait plus où il passerait ses procha ines vacances mais ce qu’il adviendrait de sa vie face à celui qui l’a créée.

Pour nous qui croyons, il en est tout autrement. L’existence de Dieu n’est pas le problème mais la solution : « Que le Dieu de l’espérance vous remplisse de toute joie et de toute paix dans la foi pour que vous abondiez en espérance par la puissance de l’Esprit Saint » (Rm 15 : 13).

Ce serait une erreur d’imaginer un Dieu froid, distant et isolé. Quelle espérance pourrions-nous avoir d’un tel Dieu, puissant mais impersonnel ? Cela apporterait autant de réconfort que les turbines d’un barrage hydroélectrique… Pourtant, nous voyons des drames se produire autour de nous, peut être même dans notre vie.

Mais Dieu nous assure qu’« il n’est pas loin de chacun de nous » (Act 17 : 27). Il n’a pas démissionné, il n’a pas jeté la clef sous la porte en partant s’occuper d’une autre planète ! Il n’est pas parti en vacances non plus, même pour un peu de temps « lui qui n’a pas épargné son propre fils mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera t’il pas aussi tout avec lui par grâce » (Rm 8 : 32)

Souvenons-nous du jour où il nous a sortis du cimetière du péché et où nous sommes rentrés dans sa famille. Aujourd’hui, il veut nous aider dans notre maladie, il veut enlever notre sentiment de culpabilité, il donne les réponses aux mystères de la vie. Il nous arrive parfois de nous rendre dans un hôtel pour y découvrir qu’il y a eu confusion dans les réservations où bien que notre réservation a été annulée ! Cela ne nous arrivera pas au ciel :

« A vous qui êtes gardés par la puissance de Dieu, au moyen de la foi, pour le salut prêt à être révélé dans les derniers temps » (I Pr 1 : 5)

F.H.

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